Aujourd’hui,
le statut de loueur en meublé professionnel fait figure d’exception heureuse,
dans un environnement fiscal devenu moins favorable au contribuable.
Ce statut
présente donc un regain d’intérêt pour toutes les personnes qui souhaitent
réaliser un investissement patrimonial, tout en réduisant, de manière
significative, le montant de leur impôt sur le revenu (loyers exonérés sur une
longue période du fait de la possibilité d'amortir le bien).
Il est alors
possible, sous certaines conditions, de constituer ou de développer le
patrimoine immobilier en franchise d’IR, de bénéficier de plus-values exonérées,
de prévoir une transmission indolore au profit de ses enfants et même
d’anticiper aisément l’âge de la retraite en se constituant une couverture
sociale.
2. De quelles charges
déductibles peut être constitué ce déficit ?
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Les frais d’acquisition
- frais de notaire : imputables selon la même méthode que les frais de
premier établissement donc entre 1 et 5 ans de manière linéaire
- frais de commercialisation : lorsque le promoteur demande, en même
temps que les locaux qu’il vend, des frais de commercialisation, on
pourrait presque dire qu’il a transformé une partie de son prix de vente
en frais de commercialisation pour mettre, à côté d’un bien
amortissable, des charges déductibles.
Lorsque c’est un intermédiaire qui assure la commercialisation, le
problème n’est pas le même puisque l’intermédiaire doit être rémunéré et
ses frais de commercialisation sont bien des frais déductibles
puisqu’ils sont liés à l’activité d’un bien qui va être affecté à
l’exercice d’une activité taxable.
La difficulté, dans ce cas de figure, c’est lorsque l’intermédiaire fait
encaisser sa rémunération dans le prix de vente par le promoteur mais,
dans ce cas-là, il suffit de prévoir une convention de mandat entre
l’intermédiaire et le promoteur prévoyant que le promoteur va encaisser
les fonds pour le compte de l’intermédiaire.
Il est vrai aussi que l’Administration admet maintenant plus facilement
la déduction des frais de commercialisation lorsqu’ils ont été mis
contractuellement à la charge de l’acquéreur. Donc, il est important
qu’ils soient mis contractuellement à la charge de l’acquéreur.
Les intérêts d’emprunt
La taxe professionnelle
Pour l’Administration fiscale, les Loueurs en Meublé Professionnels, ou
non d’ailleurs, sont assujettis à la taxe professionnelle.
Quand la gestion se fait au moyen d’un bail commercial, c ‘est
l’exploitant qui prend à bail les locaux, qui va retenir la valeur
locative des locaux, pour le calcul de sa taxe professionnelle. Mais le
propriétaire qui aura loué des locaux meublés à l’exploitant ne sera pas
exonéré pour autant de taxe professionnelle.
Une disposition du Code Général des Impôts prévoit que, puisqu’il s’agit
d’une activité relevant des B.I.C., on doit payer une taxe
professionnelle minimum forfaitaire, basée sur le montant de la taxe
d’habitation d’un local de référence situé dans la commune. Cette
cotisation minimum est définie ville par ville et prévoit un
plafonnement égal à 3.5 % de la valeur ajoutée |
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5. Quel est le formalisme à respecter pour
bénéficier du remboursement de la T.V.A. ?
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La première chose à faire, c’est renoncer au régime de
la franchise en base, parce que même si l’investisseur est assujetti à
la T.V.A., il suffit qu’il réalise un chiffre d’affaire inférieur à 500
000 francs par an pour qu’on lui dise qu’il est exonéré de T.V.A. parce
qu’il bénéficie du régime de franchise en base. Par conséquent,
lorsqu’on crée une activité, il faut faire une option précisant qu’on
renonce au régime de la franchise en base et qu’on opte pour le paiement
de la T.V.A., en régime simplifié ou en régime normal d’imposition
(sachant que le plus souvent, il s’agira du régime simplifié parce qu’il
comporte des formalités déclaratives moins importantes).
Au vu de la complexité de cette formalité, il faut mieux confier les
déclarations déclaratives soit à un expert-comptable, soit à une société
spécialisée.
Il faut, de plus, veiller à ce que le bail signé soit bien un
bail commercial.
Il faut, enfin, vérifier que les prestations de service prévues par la
loi soient bien fournies dans la résidence, à savoir un service
d’accueil, la fourniture du linge de maison, le nettoyage quotidien des
locaux et le petit déjeuner.
La loi dit seulement que ces services doivent être proposés, offerts.
C’est ce que les juristes appellent la pollicitation, c’est la
proposition. Mais il faut que ces services ne soient pas proposés à des
conditions de prix dissuasifs parce que, dans ce cas, l’offre serait
fictive |
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Comme vous l’avez compris, nombreux sont les avantages
liés au LMP !
Tout
d’abord, sur le court terme, si l’on ajoute que le montage d’un financement par
recours à l’emprunt « In Fine » laisse subsister
intégralement l’endettement attaché à l’opération, on imagine le parti
avantageux qu’astucieusement vous pouvez en retirer :
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Au regard de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune ;
ü
Quant aux possibilités de dévolution au profit de vos enfants.
De même,
vous réaliserez une économie d’Impôt sur le Revenu substantielle, ce qui vous
permettra de participer à un autre projet d’investissement tout en diminuant
votre effort de trésorerie.
D’autre
part, les taux d’emprunt sont aujourd’hui historiquement intéressant, puisque
nous nous trouvons dans une situation qui souvent permet d’obtenir un
différentiel positif entre ce même taux et le taux de rentabilité de
l’investissement. D’autant plus, le fait de différer votre apport permet à votre
patrimoine financier de continuer à capitaliser à un taux bien supérieur à celui
de l’emprunt.
L’un des
principaux avantages est la possibilité, lorsque vous souhaiterez interrompre
votre activité professionnelle avant l’âge de la retraite, de poursuivre
l’activité – moins prenante – de location meublée, qui vous maintient au rang
des cotisants jusqu’à obtention du nombre de trimestres de cotisations requis
pour bénéficier de votre retraite.
Vous
profiterez ainsi d’une couverture sociale quelque soit votre situation.
Enfin, sur
le moyen / long terme, si vous exercez votre activité au sein d’une SARL de
famille (à l’IR), les parts détenues par le gérant sont susceptibles d’être
regardées comme des biens professionnels, exonérées d’ISF, sous réserve que vous
exerciez dans la société votre activité professionnelle principale (ne sont pas
qualifiés de revenus professionnels les revenus provenant de la simple gestion
du patrimoine : revenus fonciers, revenus mobiliers, retraite…).Vous serez
également exonéré de plus-values en cas de revente après 5 ans de détention.
Pour finir,
l’avantage capital du LMP est le stock d’amortissements
fiscaux reportable sans limitation de durée, engendrant ainsi une longue
période de recettes non fiscalisées .
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